Les clauses de non-concurrence sont fréquentes dans les contrats de travail en Suisse, notamment pour les postes stratégiques. Elles visent à empêcher un employé de concurrencer son ancien employeur après la fin de la relation de travail.

Le Code des obligations fixe toutefois des limites strictes : la clause doit être limitée dans le temps (généralement maximum trois ans), dans l’espace et dans son champ d’activité. Elle ne doit pas empêcher de manière excessive l’employé de trouver un nouvel emploi. Une clause trop restrictive peut être réduite ou annulée par le juge.

Pour les employeurs, il est recommandé de rédiger ces clauses de manière proportionnée et de prévoir une contrepartie financière lorsque l’impact sur la carrière de l’employé est important. Les salariés, quant à eux, devraient vérifier la portée de la clause avant de signer leur contrat.

En conclusion, la clause de non-concurrence est un outil utile pour protéger les intérêts de l’entreprise, mais elle doit respecter un équilibre entre protection et liberté économique de l’employé.

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