Les banques suisses font face à un renforcement continu des exigences en matière de compliance afin de lutter contre le blanchiment d’argent et la criminalité économique. Ces nouvelles obligations découlent à la fois du droit suisse et des standards internationaux comme ceux du GAFI.
Les institutions doivent mettre en œuvre des systèmes de surveillance plus performants pour détecter les transactions inhabituelles, renforcer l’identification des ayants droit économiques et former régulièrement leurs collaborateurs. Les conseils d’administration sont également tenus d’assumer une responsabilité accrue dans la supervision de ces mesures.
Ces évolutions impliquent des investissements importants en technologie (intelligence artificielle, machine learning) et en ressources humaines, mais elles permettent de réduire le risque de sanctions et de préserver la réputation de la place financière.
En conclusion, la compliance n’est plus un simple exercice administratif : elle constitue un pilier stratégique de la gestion des risques pour les banques suisses et un facteur clé de leur compétitivité internationale.