Le télétravail s’est imposé comme une nouvelle norme pour de nombreuses entreprises en Suisse, notamment depuis la pandémie. Si cette flexibilité est appréciée par les employés, elle soulève aussi la question du droit à la déconnexion et de la protection de la santé psychologique des travailleurs.
Le droit suisse n’impose pas encore de cadre légal strict en matière de déconnexion, contrairement à certains pays européens. Toutefois, les principes généraux de protection de la santé prévus par le Code des obligations et la Loi sur le travail s’appliquent. Les employeurs doivent veiller à ce que les horaires soient respectés et que la charge de travail n’expose pas les collaborateurs à des risques de burn-out.
Mettre en place des politiques internes précisant les heures de disponibilité, former les managers et sensibiliser les équipes aux bonnes pratiques numériques sont des solutions efficaces pour concilier productivité et bien-être.
En conclusion, même sans obligation légale stricte, les entreprises ont tout intérêt à formaliser des règles de déconnexion. Cela permet de prévenir les conflits, de fidéliser les talents et d’améliorer la performance globale.